Sites touristiques incontournables
La Mosquée Nasir Al-Molk :
Construite à Chiraz, entre 1876 et 1888, sous l’égide de Mirza Hasan Ali Nasir al Molk, la mosquée Nasir-ol-Molk est une splendide mosquée chiite. Elle a été réalisée par des concepteurs de renom, Muhammad Reza Kashi Paz-e-Shirazi et Muhammad Hasan-e-Memar.
La mosquée Nasir-ol-Molk se caractérise par ses nombreux vitraux ornant les façades, ainsi que par ses éléments traditionnels, entre autres les panjkāseh-i ou les« Cinq concaves ». Depuis 2011, sa protection, sa restauration et sa maintenance sont placées sous la responsabilité de la Nasir Al-Molk Endowment Foundation, une des plus importantes fondations de Fars. Cette fondation utilisa la majeure partie de ses revenus pour préserver et rénover ce grand monument, ainsi que pour offrir de la nourriture aux pauvres durant la passion d’al-Husayn au mois Safar.
Le jardin de dowlat abad
Dowlat Abad (à l’Ouest du centre-ville, entrée payante) : pavillon (1787) avec une haute tour des vents (35 m.), jardin (avec fleurs mais aussi arbres fruitiers et céréales, comme autrefois.
Le Musée national d'Iran
Téhéran compte de nombreux musées qui raviront les amateurs d'art et d'histoire. S'il ne faut en avoir vu qu'un seul, le musée national est à parcourir. Il permet de se plonger dans la Perse, avant la période islamique. Des vestiges archéologiques y sont rassemblés du paléolithique supérieur, du néolithique et de l'âge de bronze. Un deuxième bâtiment est réservé à la période postislamique. L'architecte français André Godard a signé cet édifice situé en plein cœur de Téhéran.
La mausolée d’Imam Reza
Imam Rezâ, huitième imam chiite, est le seul à être enterré en Iran. Ce qui lui confère une aura particulière. La construction de l'Iran en tant que pays est intimement lié à celle de Mashad et du Chiisme. Une autre dimension passionnante du mausolée est dès lors celle de l'histoire.
Des premiers tombeaux de l'Imam Rezâ et du calife Hârûn ar-Rachîd, il ne reste presque rien. Plusieurs tombeaux puis véritables sanctuaires furent construits et détruits au fil du temps alors que le lieu attirait petit à petit de plus en plus de pèlerins. Cette ferveur grandissante inquiétait les différents régnants de l'époque, alors sunnites.
Ce fut finalement le Sultân Mahmoud de la dynastie ghaznavide qui, bien que sunnite, commença à mettre en valeur le tombeau peu après l'an 1000. A partir de là, le sanctuaire connaîtra principalement des phases d'embellissement, d'agrandissement et quelques nouvelles destructions quand même. Comme beaucoup d'édifice religieux majeurs de l'Iran, le mausolée est à ce titre le témoin de la richesse de l'architecture persane. Mais la situation excentrée de Mashad en Perse puis en Iran a également soumis le site à de nombreuses influences voisines.