Suse ou Shushan dans la Bible (en élamite : Šušan) est une ancienne cité de la civilisation élamite, devenue au Ve siècle av. J-C la capitale de l'Empire perse achéménide, située dans le sud-ouest de l'actuel Iran à environ 140 km à l'est du fleuve Tigre. La petite ville iranienne de Shush qui se trouve à proximité, a pris sa continuité. Suse a été fondée vers 4000 av. J-C sur un point de passage qui relie la vallée du Tigre au plateau iranien. La ville est mentionnée dans la Bible. C'est l'une des plus anciennes cités de la région ; elle a été occupée jusqu'au XIVe siècle, soit une période de plus de 5000 ans. C’est donc une ville très importante pour saisir l’histoire du Moyen-Orient au cours de ces millénaires. La partie la plus importante de la Suse antique est une zone d'environ cent hectares divisée en trois parties, qui surplombe une petite rivière, la Chaour. La première est l'Apadana, du nom du grand palais que Darius Ier a construit à cet endroit, sur les ruines de constructions élamites.
La seconde est l'Acropole, la partie la plus élevée du site, sur laquelle se trouvait un fort achéménide, qui est en fait la première zone habitée de la ville, et son centre à l'époque élamite. En contrebas se trouve la Ville royale, zone résidentielle. Ce grand ensemble est celui qui a été peuplé en premier, dès la fin du Ve millénaire. C'est là que se trouvait la Suse élamite. Il était ceinturé d'un glacis qui servait de système de défense (il n'y avait pas de murailles). La ville s'est ensuite étendue vers l'est aux périodes plus tardives, dans la « ville des artisans », où se trouvait la ville à l'époque islamique. Les deux ensembles étaient séparés par un fossé, et par les eaux de la Chaour qui avaient été détournées. A Suse nous sommes sur les terres du début de la civilisation, Suse c’est une des premières villes de l’humanité, habitée dès le 4ème millénaire avant notre ère. Suse est la capitale de l’Elam jusqu’en 500 av JC puis ville importante sous les Achéménides.
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Le bâtiment est situé entre deux cours et sa façade extérieure est décorée de carreaux et a deux minarets 10 mètres des deux côtés qui ont été ajoutés au mausolée 1291 (Solar Hijra). L'intérieur est décoré avec usinage miroir, stuc et pierres de marbre et dans le centre.
Chogha Zanbil signifie Le panier monticule
Il y a un site plus impressionnant que Suse à quelques kilomètres de Shush, c’est Choqa Zanbil. En 1979, Chogha Zanbil est devenu le premier site iranien à être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Plusieurs religions viennent d’Iran, comme le zoroastrisme, le mithraïsme, le manichéisme, le mazdakisme, le babisme, le bahaïsme et l’ismaélisme.
Les styles architecturaux peuvent se ressembler, mais ils diffèrent fondamentalement d’une ville à une autre. À Chogha Zanbil, le charme de cette tour babylonienne est captivante. La ziggourat possède des caractéristiques architecturales exceptionnelles dans toute la civilisation mésopotamienne. Néanmoins, on a noté la survivance de certaines de ces structures en dehors de la zone où brilla cette ancienne civilisation. On trouve une de ces ziggourats dans la précieuse ville de Chogha Zanbil. Située près de Suse, dans la province de Khouzestan, la cité regorge de ces nombreuses constructions.
Fascinant capharnaüm, la cité historique de Shushtar occupe un lieu stratégique, celui où les dernières crêtes rouges des Zagros s'abaissent jusqu'aux immenses champs de pastèques du Khuzestan méridional.
Durant des millénaires, Shushtar contrôla l'irrigation de ces plaines, d'où la présence de moulins à eau. Il s'agit en fait d'un immense demi-cercle ponctué de chutes d'eau, où se trouvaient jadis les moulins et les systèmes d'irrigation.
Les moulins à eau de Shushtar
Vieux de dix-sept siècles, ce sont ces étranges crevasses, paraissant à peine faits de mains d'homme, creusés à même le roc du centre-ville de Shushtar. Aujourd'hui cet antique complexe hydraulique attend d'être classé patrimoine mondial par l'Unesco.
Ce genre de moulins existait autrefois sur l'ensemble du Khuzestân, où les importants débits des rivières de la région, le Dez, le Karkheh, le Mâroun, le Bahman, le Shîr et le Kâroun offraient d'excellentes perspectives pour l'exploitation de l'énergie hydraulique sous cette forme. Ces moulins constituaient donc des réseaux entièrement reliés les uns aux autres, dénommés minous, qui servaient à l'irrigation des cultures. De plus, la force motrice de l'eau permettait de moudre le blé.
Les vestiges existants de ces complexes fonctionnent toujours, à vide, de façon synchronisée. En effet, contrairement aux autres types d'ensembles hydrauliques en service dans les territoires désertiques qui fonctionnaient en général indépendamment les uns des autres, les moulins à eau formaient une toile où chaque moulin était en interaction avec les autres.
À Shushtar, le fonctionnement de cet ensemble faisait également participer deux ponts principaux, dont l'un, celui de Band-e Mizân, était en réalité un mur élevé dans l'eau qui coupait le courant en deux de manière à ce qu'une grande partie du débit soit dirigée vers l'ouest.