Le Musée national d'Iran
Téhéran compte de nombreux musées qui raviront les amateurs d'art et d'histoire. S'il ne faut en avoir vu qu'un seul, le musée national est à parcourir. Il permet de se plonger dans la Perse, avant la période islamique. Des vestiges archéologiques y sont rassemblés du paléolithique supérieur, du néolithique et de l'âge de bronze. Un deuxième bâtiment est réservé à la période postislamique. L'architecte français André Godard a signé cet édifice situé en plein cœur de Téhéran.
Le bazar de Téhéran
Que serait l'Iran sans son tapis fétiche ? L'emblème artisanal déploie toutes ses couleurs au sein du grand bazar de la capitale que les photographes ne manqueront pas. L'Iran compte plus de 9 millions d'artisans. Ce marché oriental propose également des céramiques, des émailleries, de la broderie ou encore des poteries.
La tour de la Liberté ou tour Azadi
Monument emblématique de l'Iran, la tour Azadi est un symbole qui célèbre les 2500 ans de l'Empire perse. Cette tour qui repose sur deux vastes pieds a été construite en 1971. Le monument s'est trouvé un nouveau nom, la "Tour de la Liberté", à la suite de la Révolution de 1979. Trônant sur la plus grande place de la ville, la tour étonne le visiteur par le blanc des plaques qui la recouvrent, originaires d'Ispahan. Le monument abrite un musée.
Le palais du Golestan
Cet édifice, qui signifie "le palais des fleurs", est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Situé dans le coeur historique de la capitale iranienne, le somptueux monument abritait les souverains de la dynastie Kadjar. Cette famille a dirigé le pays de la fin du XVIIIe siècle jusqu'au début du XXe et a érigé Téhéran en capitale. Il est considéré comme un vrai joyau, témoin de l'art perse. Au total, le Palais de Golestan comprend huit structures, entourées de jardin. D'après l'Unesco, la visite du moment est intéressante pour la fusion qu'il propose entre les styles persans et européens.
La tour Milad
Impossible de rater la tour Milad puisqu'il s'agit de la plus haute tour d'Iran. Haute de 435 mètres, elle est aussi l'une des plus hautes tours de télécommunications au monde. Onze années de travaux ont été nécessaires à la construction de ce monument, inauguré en octobre 2008. Particularité de la tour Milad, elle abrite un restaurant panoramique tournant, ce qui en fait le plus haut du monde pour sa catégorie.
L'avenue Vali-e Asr
Toutes les classes de la population, hommes et femmes, y affluent pour faire leur shopping ou aller au restaurant. Longue de 18 km, elle est un axe majeur qui délimite les quartiers ouest et est de Téhéran. On y flâne sans mal puisque l'avenue est bordée par plusieurs parcs, comme le parc Mellat, le plus grand parc du Moyen-Orient. Une véritable étape pour démarrer une immersion dans le Téhéran contemporain.
Le musée des joyaux de la couronne
Pour les amateurs de belles pierres, le musée des joyaux de la couronne présente de magnifiques collections datant du XVIe siècle. Il s'agit en fait de la trésorerie royale. On peut y approcher une couronne somptueuse du XIXe siècle ou un globe terrestre de 40 kg, serti de plus de 50.000 pierres précieuses. Le clou de la visite est certainement le Daria-e-Nur de 182 carats, le diamant le plus important du monde avec le célébrissime Koh-eNur présenté dans la tour de Londres.
Le musée de verre
Le mot âbguineh signifie « verre » en persan. Le Musée Abguineh, situé en plein cœur de Téhéran, est consacré aux objets en céramique et en verre. Les collections du musée nous transportent aux époques lointaines et nous aident à imaginer la vie quotidienne des gens qui vivaient en Iran dans le passé, depuis le Ve millénaire av. J.-C. jusqu’au début du XXe siècle. Une visite attentive du musée permet de suivre l’évolution des techniques de la fabrication et de la décoration des objets en verre et en céramique.
Le palais Saad – Abad
Ce grand complexe de 18 palais et résidences, construit dans les années 30, au cœur d'un grand parc privé de 120 ha, est situé au nord-ouest de Téhéran, à la lisière de la ville. Le Palais blanc est à l'entrée du parc ; les autres résidences, en retrait, sont dispersées un peu plus haut dans les collines.
Le Palais blanc
Aujourd’hui reconverti en Musée national, oscille entre austérité extérieure et très riches intérieurs. Les 54 pièces et salles de réception sont ainsi dotées d'immenses lustres de cristal et de précieux tapis, spécialement fabriqués pour l'occasion. Au premier étage, le tapis de la salle de réception pour les dîners officiels, passe pour être le plus grand jamais réalisé en Iran. Le shah, très francophile, engagea un décorateur d'intérieur parisien. Rideaux et autres meubles viennent tout droit de l'Hexagone. Pourtant, en dépit des richesses exposées dans les salles d'apparat, l'ensemble manque d'âme et tourne un peu au kitsch. La toiture est rétractable selon un système allemand, d'avant-garde pour l'époque, très high Tech.
Le Palais vert (Sahvand)
Situé au sommet des collines dominant le Palais blanc, le Sahvand abritait Reza Shah père. Entièrement réalisé en onyx, le vert domine presque naturellement le pavillon. Voir les salles en mosaïques d'éclats de miroir (style qadjar) abritant des collections de tapis, mobilier et autres objets précieux.
Le Palais de la mère du shah
Meublé d'une façon similaire à celle du Palais blanc, ce palais comporte trois étages de précieux mobiliers.
Le Musée militaire
A l'intérieur, une collection d'armes et d'uniformes avec quelques pièces de l'époque achéménide.
Le musée des Beaux-Arts
Quelques huiles persanes du XVIIe siècle, dont plusieurs portraits (rares dans l'art islamique qui interdit la représentation humaine) et quelques pièces de mobilier d'une marqueterie magnifique.
Le musée d'Histoire naturelle
La résidence, ayant appartenu à la fille du shah, renferme une collection d'animaux naturalisés et des trophées de chasse. D'autres bâtiments sont également ouverts au public comme le palais Rajeat et Ibrat, le musée des Miniatures Akhbar, et le musée de la Recherche ethnologique.
